Belvédère

Guignes
Belvédère
Belvédère

Présentation

Le Belvédère de Guignes fût érigé à la demande de Laurent Lecointre dans la seconde moitié du 18e siècle.

Laurent Lecointre est né à Versailles le 1er février 1742 et est mort à Guignes le 4 août 1805. Député de Seine-et-Oise à l’assemblée législative, puis à la Convention, il vote la mort de Louis XVI.
À l’époque, le village s’appelle Guignes-Libre. On y trouve une auberge qui sous l’ancien régime est connue sous le nom d’Écu Royaliste. Rachetée sous la révolution, elle est exploitée sous un nom plus conforme à l’air du temps, l’Écu Républicain. Laurent Lecointre en fait l’acquisition et la transforme en habitation personnelle. Il y fait rajouter le belvédère du haut duquel il peut contempler ses champs, sa filature et son corps de ferme du côté d’Andrezel, tout en surveillant le travail de ses ouvriers.
Il souhaite être enterré à Guignes et demande à son fils Robert et à son gendre Pierre Loyvet de creuser une fosse à l’endroit décidé par lui, au pied d’un peuplier, où sa femme sera enterrée à ses côtés en février 1826. En 1854, l’abbé Arthur Verdier officiant à Guignes ordonne l’exhumation des dépouilles du couple Lecointre afin qu’elles reposent dans le cimetière communal. Ce sont les enfants de sa fille Marie-Louise, Camille et Héloïse Loyvet, qui prennent une concession à perpétuité pour leurs grands-parents et leurs parents. La tombe est visible au cimetière de Guignes, dans le carré B.

Le Belvédère de Guignes fût érigé à la demande de Laurent Lecointre dans la seconde moitié du 18e siècle.

Laurent Lecointre est né à Versailles le 1er février 1742 et est mort à Guignes le 4 août 1805. Député de Seine-et-Oise à l’assemblée législative, puis à la Convention, il vote la mort de Louis XVI.
À l’époque, le village s’appelle Guignes-Libre. On y trouve une auberge qui sous l’ancien régime est connue sous le nom d’Écu Royaliste. Rachetée sous la révolution, elle est exploitée sous un nom plus conforme à l’air du temps, l’Écu Républicain. Laurent Lecointre en fait l’acquisition et la transforme en habitation personnelle. Il y fait rajouter le belvédère du haut duquel il peut contempler ses champs, sa filature et son corps de ferme du côté d’Andrezel, tout en surveillant le travail de ses ouvriers.
Il souhaite être enterré à Guignes et demande à son fils Robert et à son gendre Pierre Loyvet de creuser une fosse à l’endroit décidé par lui, au pied d’un peuplier, où sa femme sera enterrée à ses côtés en février 1826. En 1854, l’abbé Arthur Verdier officiant à Guignes ordonne l’exhumation des dépouilles du couple Lecointre afin qu’elles reposent dans le cimetière communal. Ce sont les enfants de sa fille Marie-Louise, Camille et Héloïse Loyvet, qui prennent une concession à perpétuité pour leurs grands-parents et leurs parents. La tombe est visible au cimetière de Guignes, dans le carré B.


Accès libre.

Toute l'année, tous les jours.
Propriété privée, visible depuis la voie publique. Non visitable. Interdiction d'entrer.


Mis à jour le 05/11/2024

Par la Communauté de Communes Brie des Rivières et Châteaux

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